Celui-ci va ainsi passer à une production de chaleur basée à 100 % sur du bois.
Cette production de chaleur 100 % bois sera possible grâce à l’utilisation du bois déchet, qui comprend principalement des matériaux issus du bâtiment ou de l’ameublement (matériaux issus de poutres, bois de démolition, panneaux, bois d’ameublement).
Actuellement, le site de la Poterne, mis en service en 1992, utilise trois combustibles : le bois (65%), le charbon (25%) et les farines animales (10%). Dans le cadre de la modernisation du réseau, l’usage du charbon va être progressivement supprimer pour passer intégralement au bois déchet.
La part du charbon, actuellement de 16% du mix énergétique global du réseau de chaleur, sera alors réduite pour tomber à environ 7% du mix.
Le passage à ce nouveau combustible nécessitera un grand nombre de travaux, à hauteur de 36,5 millions d’euros d’investissements, dont la création de silos, et l’adaptation de la chaudière et des systèmes de filtration des fumées.
Le site devrait confirmer la fin de l’utilisation du charbon à l’automne 2026.
Et demain ?
Les besoins en bois pour le futur site de Poterne sont évalués à 70 000 tonnes par an, dont 10 000 pourraient être issues des déchetteries métropolitaines, et pour le reste de la région Auvergne-Rhône-Alpes, principalement Isère et Savoie.
Cela permettra de réduire de 50 % les émissions en CO2 du site, de disposer d’un réseau de chaleur alimenté à 88 % par de la chaleur renouvelable et de maitriser le coût de l’énergie, au bénéfice des usagers (le prix du bois fluctuant beaucoup moins que celui du charbon).