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Développement du Chauffage Urbain : le point à mi-parcours

Développement du Chauffage Urbain : le point à mi-parcours de la Délégation de Service Public (2018-2033)

Évolution du nombre de nouveaux raccordements et de nouvelles UFF, depuis la saison 2018-2019

Studio Bambam

Un nouveau raccordement représente un nouveau point de livraison (HP – haute pression – ou BP – basse pression), quel que soit le nombre de logements, bâtiments ou m² chauffés en aval. Le pic des saisons 2022-2023, 2023-2024 et 2024-2025 inclut en particulier le développement du réseau de chaleur sur le domaine universitaire de Gières/St-Martin-d’Hères (au total 62 nouveaux raccordements de 2022-2023 à 2025-2026).

Les UFF (Unités Forfaitaires de Facturation) représentent l’importance des futures quantités de chaleur livrées. Elles traduisent le « poids » économique des raccordements : plus le nombre d’UFF est élevé, plus les quantités de chaleur livrées (qui représentent l’essence-même de l’activité « Chauffage Urbain » de la Compagnie de Chauffage) seront importantes.

Si le début de la DSP s’est traduit par un retard par rapport aux objectifs fixés dans le contrat liant la Compagnie de Chauffage à la Métropole du fait d’un contexte peu favorable, les années qui ont suivi ont permis de combler ce retard en 2024/2025. Le résultat prévisionnel de la saison 2025-2026 et le carnet de commandes à date font apparaître une certaine avance sur les objectifs des prochaines années.

Répartition géographique des nouveaux raccordements depuis 2018-2019

Grenoble et St-Martin-d’Hères concentrent chacune d’elles un gros tiers des raccordements depuis 8 ans : Grenoble par son importante superficie (et population) relative au sein du périmètre desservi par le réseau, St-Martin-d’Hères du fait de son entrée récente (2000) dans ce périmètre (le développement du réseau sur le territoire d’Échirolles, à titre de comparaison, a commencé dès 1978).

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Répartition des nouvelles UFF depuis 2023-2024 (3 années), entre bâtiments existants (selon la source d’énergie substituée) et bâtiments neufs.

Près des ¾ des nouvelles UFF proviennent du « passage à l’urbain » de chaufferies existantes (quasi exclusivement au gaz), tandis qu’un quart est issu de bâtiments neufs.

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Répartition des nouvelles UFF depuis 2023-2024 (3 années), selon le type de bâtiments desservis.

Les bâtiments publics (41 %) et les copropriétés (31 %) représentent près des ¾ des nouvelles UFF. Le résidentiel social est en retrait dans la dynamique de raccordement car le patrimoine des bailleurs sociaux a déjà été très largement « converti » au Chauffage Urbain au cours des saisons précédentes.

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