Le site de production de chaleur appelée "BIOMAX" constitue le plus gros investissement sur le réseau de chauffage urbain depuis 1992, année de mise en service du site de production de Poterne et de l’agrandissement de l’Usine d’Incinération et de Valorisation Énergétique (UIVE) d’Athanor.
Cette nouvelle centrale, implantée sur la Presqu’île Scientifique sera mise en service à l'horizon 2020. Au total, près de 150 000 tonnes de bois seront alors valorisées en chaleur, soit plus de 30 % de l'énergie produite par la Compagnie de Chauffage ce qui permettra d’atteindre un taux d’EnR&R de 75 %.
Depuis plus de 20 ans, la Compagnie de Chauffage privilégie la biomasse bois
Dans les années 1990, la Compagnie de Chauffage s’est engagée à accélérer le recours aux énergies renouvelables en remplacement des énergies fossiles, avec un effort soutenu pour la biomasse bois. Cette priorité résonne particulièrement aujourd’hui avec les orientations de la loi relative à la transition énergétique qui a fixé des objectifs ambitieux de développement d’énergies propres, afin de lutter contre le réchauffement climatique.
Dès l’automne 1994, le site de production de chaleur de Villeneuve valorise en chaleur du bois de récupération pour atteindre 1 400 tonnes traitées en 1995. En 1998, le site de production de Poterne intègre à son tour la biomasse bois dans sa production de chaleur. En 2008, la rénovation de la centrale de la Villeneuve au bois-énergie permet de quadrupler le tonnage de bois sur ce site, historiquement conçu pour utiliser du charbon issu de l’exploitation locale du plateau matheysin.
Avec ses 177 kilomètres de tuyaux, le réseau de chaleur métropolitain est le deuxième de France (après Paris). Sa densification fait partie des priorités métropolitaines pour les années à venir.
Cet équipement alimente en chauffage et en eau chaude 46 000 logements (soit environ 100 000 habitants) et des bâtiments dans sept communes de l’agglomération à savoir des administrations, musées, piscines, centres commerciaux, hôpitaux…
Créé en 1960, ce réseau de chaleur est désormais la propriété de la Métropole et constitue un atout de taille dans le développement de la production d’énergie renouvelable souhaitée par Grenoble-Alpes Métropole.